
APRNEWS: » Aujourd’hui, les masques tombes. Et tu nous as trahis » Docteur Osman Cherif
Le texte est une lettre ouverte adressée à Jean-Yves, exprimant la déception et la trahison ressenties envers lui pour avoir quitté le parti politique après des années de militantisme. L'écrivain souligne le sentiment de tromperie et d'hypocrisie, accusant Jean-Yves d'avoir agi de manière égoïste et de trahir la confiance de ses collègues. L'auteur reproche à Jean-Yves d'avoir abandonné le combat au moment crucial, soulignant que ses actions ont sapé la loyauté et l'espoir de toute une génération. Malgré le départ de Jean-Yves, l'écrivain affirme que le parti continuera sans lui et triomphera, tout en soulignant que la trahison ne sera pas oubliée.
OUVERTURE DES DERNIERES TABLES DU RESTAURANT À 7 MOIS DE LA FIN DU FESTIN
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𝐋𝐞𝐭𝐭𝐫𝐞 𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐞 𝐚̀ 𝐉𝐞𝐚𝐧-𝐘𝐯𝐞𝐬 𝐄𝐬𝐬𝐨 𝐄𝐬𝐬𝐢𝐬
Mon grand frère Jean-Yves,
Toi qui te plaisais à dire que tu étais 𝐥𝐞 𝐩𝐞̀𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐥𝐞𝐭𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐞𝐬, permets que je t’en adresse une, car la blessure que tu viens de me faire aujourd’hui mérite que je m’y attarde, avec franchise et surtout avec vérité.
Je t’écris avec le cœur lourd. Lourd de tristesse, de déception, et surtout de douleur. Une douleur sourde, amère, profonde. Je n’aurais jamais imaginé devoir un jour écrire ces lignes. Mais aujourd’hui, 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐬𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐭𝐨𝐦𝐛𝐞́𝐬. Et tu nous as trahis.
Tu étais, pour beaucoup d’entre nous, 𝐥’𝐢𝐦𝐚𝐠𝐞 miragineuse 𝐝𝐞 𝐥’𝐢𝐧𝐭𝐞́𝐠𝐫𝐢𝐭𝐞́, 𝐝𝐞 𝐥’𝐞𝐧𝐠𝐚𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐢𝐧𝐜𝐞̀𝐫𝐞. Tu parlais du Président Tidjane Thiam avec une passion qui semblait vraie. Tu te présentais comme un soldat loyal et un militant convaincu. Tu me parlais de 𝐯𝐚𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬, 𝐝𝐞 𝐥𝐨𝐲𝐚𝐮𝐭𝐞́, 𝐝’𝐚𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫. Tu nous faisais croire que tu étais des nôtres.
Mais tout cela n’était qu’hypocrisie. 𝐔𝐧 𝐫𝐨̂𝐥𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐟𝐚𝐢𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐣𝐨𝐮𝐞́. 𝐔𝐧 𝐝𝐞́𝐠𝐮𝐢𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭. Tu étais un espion parmi nous, 𝐔𝐍 𝐀𝐆𝐄𝐍𝐓 𝐃𝐎𝐔𝐁𝐋𝐄.
Aujourd’hui, tu quittes officiellement le PDCI-RDA pour le restaurant après y avoir milité depuis des années. Et tu trouves un alibi misérable pour masquer ta vraie nature : tu accuses 𝐥𝐞 𝐂𝐨𝐧𝐬𝐞𝐢𝐥 𝐬𝐩𝐞́𝐜𝐢𝐚𝐥 𝐝𝐮 𝐏𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐓𝐡𝐢𝐚𝐦, 𝐌. 𝐖𝐢𝐥𝐥𝐢𝐚𝐦𝐬 𝐀𝐥𝐝𝐨, de t’avoir « destitué » de ton propre mouvement Alliance. Mais tu sais mieux que quiconque que c’est faux. Tu n’as jamais été destitué. Tu as simplement été 𝐬𝐮𝐬𝐩𝐞𝐧𝐝𝐮 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝟔 𝐦𝐨𝐢𝐬 par tes propres vice-présidents, comme le prévoient les textes que tu as toi-même rédigés, sans aucune intervention d’un conseiller spécial du Président Thiam. Ton comportement, depuis un moment, montre que tu cherchais un alibi pour partir, et ton passage sur NCI 360 du dimanche 30 mars 2025 n’était qu’une perche que tu tendais au PDCI pour te sanctionner, et tu as royalement été ignoré. Certains suggèrent que cela fait même 6 mois que tu as déjà la tête au RHDP et que tu leur vends nos informations internes. Un proverbe dit que quand ton épouse crée des disputes inutiles et qu’une semaine plus tard elle est dans un nouveau foyer, cela signifie qu’elle voyait l’amant en cachette et n’attendait qu’une occasion pour « virer de bord ».
Mon grand frère Jean-Yves, tu as été méchant, car face à la lutte, tu as choisi 𝐥𝐚 𝐟𝐮𝐢𝐭𝐞, 𝐥𝐚 𝐥𝐚̂𝐜𝐡𝐞𝐭𝐞́ et 𝐥𝐚 𝐭𝐫𝐚𝐡𝐢𝐬𝐨𝐧.
Ce que tu viens de faire, mon grand frère Jean-Yves, 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐝𝐞́𝐠𝐨𝐮̂𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞. Tu rends nos engagements vides de sens. Tu renforces ce sentiment amer que personne n’est vraiment sincère, que tout le monde est à vendre. Tu piétines la confiance. Tu salis la loyauté. Et tu ruines l’espoir de toute une génération qui croyait encore à la parole donnée.
Tu n’es pas seulement parti. 𝐓𝐮 𝐚𝐬 𝐭𝐫𝐚𝐡𝐢. Tu as abandonné le combat au moment où il devenait décisif. Tu quittes 𝐥𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢 𝐪𝐮𝐢 𝐯𝐚 𝐠𝐚𝐠𝐧𝐞𝐫 𝐞𝐧 𝟐𝟎𝟐𝟓, pour rejoindre 𝐥𝐞 𝐜𝐚𝐦𝐩 𝐪𝐮𝐢 𝐯𝐚 𝐩𝐞𝐫𝐝𝐫𝐞. Tu as fait 𝐥𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐦𝐚𝐮𝐯𝐚𝐢𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐫𝐜𝐞𝐬. 𝐋𝐚 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐦𝐚𝐮𝐯𝐚𝐢𝐬𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐟𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬. Tu as misé sur le mensonge et la division. Mais tu verras bientôt que 𝐥’𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐧’𝐨𝐮𝐛𝐥𝐢𝐞 𝐫𝐢𝐞𝐧.p
Nous, nous continuerons sans toi et nous gagnerons. Car 𝐥’𝐞𝐬𝐩𝐞́𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐟𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐭𝐫𝐚𝐡𝐢𝐬𝐨𝐧𝐬. Mais surtout, ne compte pas sur notre oubli.
𝐌𝐨𝐧 𝐜œ𝐮𝐫 𝐬𝐚𝐢𝐠𝐧𝐞, 𝐉𝐞𝐚𝐧-𝐘𝐯𝐞𝐬. Car c’est toujours douloureux de réaliser qu’on s’est trompé sur quelqu’un qu’on croyait connaître. Et que ce quelqu’un, c’était toi.
Ton petit frère,
𝐃𝐨𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐎𝐬𝐦𝐚𝐧 𝐂𝐡𝐞𝐫𝐢𝐟, que tu as trahi.