APRNEWS: Accusations de coup d’État – Tidjane Thiam se défend et expose ses réalisations en Côte d’Ivoire

APRNEWS: Accusations de coup d’État – Tidjane Thiam se défend et expose ses réalisations en Côte d’Ivoire

Tidjane Thiam a répondu à Cissé Bacongo en rejetant les allégations portées contre lui, affirmant qu'il n'avait aucun lien avec le Conseil national de transition (CNT) et critiquant les efforts visant à l'empêcher de se présenter comme candidat. Il a nié toute participation à des activités de coup d'État, soulignant qu'il avait mis en place un système de communication sécurisé pour éviter les écoutes téléphoniques. Thiam a mis en avant ses accomplissements en Côte d'Ivoire, tels que la construction d'écoles et de routes, et a exprimé son incompréhension face aux attaques médiatiques le dépeignant comme une menace pour le pays, en insistant sur le fait qu'il n'avait pas de responsabilité dans des actes violents envers des Ivoiriens.

Thiam rejette fermement les allégations qui lui sont adressées, notamment celle d’être associé à un putsch ou à des actions anti-constitutionnelles (comme le Conseil National de Transition, CNT)

PRÉSIDENT TIDJANE THIAM RÉPOND À CISSÉ BACONGO :
« Au lieu de dire que je me suis enfuie au premier COUP de K.ALACHNIKOV que mes BOUBOUS ne sont pas comme pour eux qu’ils s’occupent des PROBLÈMES que vivent les IVOIRIENS.
Après tout, il vient m’associer au CNT.
Je suis désolé, mais avec tout le RESPECT que je dois à tout le monde, j’étais contre cette histoire et les TÉMOINS sont VIVANTS et CONTEMPORAIN.
À l’époque, j’ai toujours cru que c’était une ERREUR. Demandez à DOH SIMON et mon frère AZIZ, je leur ai dit d’aller voir le président BÉDIÉ, d’essayer de le CONVAINCRE de ne pas faire cela parce que le B.OYCOTT a été efficace si on va dans l’inégalité ça ne peut que se retourner contre nous et ils vont L’EXPLOITER.
Mon NOM n’est pas dans le CNT et je ne comprends pas pourquoi aujourd’hui pour M’EM.PÊCHER d’être CANDIDAT, on va DÉ.TERRER une affaire où je n’ai RIEN à VOIR.
Et tu entends les GENS me TRAITER de PUTSCHISTES. Moi THIAM PUTSCHISTE ?
Ils parlent de DÉTENIR des AUDIOS TÉLÉPHONIQUES et depuis 2020, ils n’ont pas UTILISÉ ?
D’ailleurs, c’est parce qu’on a été V.ICTIMES D’ÉCOUTE TÉLÉPHONIQUE avant 2020 que le président BÉDIÉ et moi, on ne se parlait pas au téléphone. Je passais par SIMON DOHO et AZIZ. On avait notre propre SYSTÈME de COMMUNICATION et on avait pour ACCORD de ne jamais se PARLER au TÉLÉPHONE. Donc je ne sais pas comment ils ont FABRIQUÉ les ÉCOUTES dont ils parlent…
Je ne sais pas quel D.ANGER moi THIAM, je représente pour la CÔTE D’IVOIRE .
Lorsqu’on faisait la RLE, j’ai tourné dans des endroits où j’ai vu des ÉCOLES que j’ai CONSTRUITES. J’ai fait des CENTRALES THERMIQUES, des ROUTES…
Aujourd’hui, c’est comme si j’étais L’ENNEMI PUBLIC NUMÉRO 1. La plus grande MENACE qui pèse sur la CÔTE D’IVOIRE .
Je ne comprends pas en quoi je veux NUIRE à la CÔTE D’IVOIRE quand je vois sur LEURS JOURNAUX mon VISAGE accompagné D’INJURES du MATIN au SOIR.
Je suis désolé mais je n’ai pas de SANG D’IVOIRIENS sur mes MAINS.»

Déni d’implication dans le CNT : Thiam affirme ne pas avoir été membre du CNT et regrette que cette histoire soit ressuscitée pour, selon lui, l’empêcher de se présenter à une élection. Il mentionne avoir averti des proches (comme Doh Simon et Aziz) des risques politiques d’un boycott ou d’une transition inégale.

Défense de son engagement pour la Côte d’Ivoire : Il rappelle ses réalisations (écoles, centrales thermiques, routes) et s’étonne d’être perçu comme une « menace » ou un « ennemi public ».

Réfutation des accusations de putsch : Il rejette avec indignation l’étiquette de « putschiste », évoquant un possible complot politique pour le discréditer.

Doutes sur les preuves avancées contre lui : Il nie l’existence d’enregistrements téléphoniques compromettants, expliquant que lui et l’ancien président Bédié évitaient de communiquer par téléphone par crainte d’écoutes.

Émotion et sentiment d’injustice : Le ton est marqué par une frustration palpable, avec des références aux « injures » dans les médias et l’absence de « sang d’Ivoiriens sur [ses] mains ».

Cette déclaration s’inscrit probablement dans les tensions politiques ivoiriennes, où des figures de l’opposition (comme Thiam) sont souvent accusées par le pouvoir ou ses soutiens de menacer la stabilité.

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