APRNEWS: Accusation de coup d’État – L’ancien président Bolsonaro risque 40 ans de prison

APRNEWS: Accusation de coup d’État – L’ancien président Bolsonaro risque 40 ans de prison

Le parquet brésilien a demandé la condamnation de l'ancien président Jair Bolsonaro et de sept autres accusés pour "coup d'État" et "association criminelle armée". Bolsonaro risque jusqu'à 40 ans de prison pour avoir été le leader d'une organisation criminelle ayant conspiré pour rester au pouvoir malgré sa défaite électorale en 2022. Lors de son procès devant la Cour suprême, Bolsonaro a admis avoir envisagé des mesures pour rester président, telles qu'un "état de siège" et de nouvelles élections. Le projet aurait inclus l'arrestation d'autorités et la création d'un conseil électoral, mais n'a pas été mis en œuvre faute de soutien militaire. Le verdict final n'est pas attendu avant plusieurs mois.

Le parquet brésilien a requis mardi la condamnation de l’ancien président Jair Bolsonaro et de sept autres accusés pour « coup d’État » et « association criminelle armée », selon un communiqué.
L’ex-président d’extrême droite encourt jusqu’à 40 ans de prison à l’issue de son procès devant la Cour suprême du Brésil. Il est accusé d’être le « leader d’une organisation criminelle » ayant conspiré pour son maintien au pouvoir quel que soit le résultat de l’élection présidentielle d’octobre 2022, remportée par l’actuel chef de l’État de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.
Devant le Tribunal suprême fédéral (STF), Jair Bolsonaro a reconnu avoir cherché des « alternatives, dans le cadre de la Constitution » pour rester à la tête du pays, lors de « conversations informelles » avec des chefs des armées. Un de ses co-accusés, Mauro Cid, son ancien aide de camp, a affirmé que Bolsonaro avait envisagé de décréter un « état de siège » et de convoquer de nouvelles élections après sa défaite. Mauro Cid a également indiqué que Bolsonaro avait « reçu, lu » et « retouché » un projet de décret qui prévoyait l’instauration d’un « état de siège », l’« arrestation d’autorités », et la création d’un « conseil électoral » pour organiser un nouveau scrutin.
L’accusation estime que ce projet de coup d’État, qui aurait pu inclure l’assassinat de Lula, n’a pas abouti faute de soutien du haut commandement militaire. Le verdict ne devrait pas être rendu avant plusieurs mois
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