APRNEWS: 7 ans de prison requis pour le faux Général Mathias Lebahy

APRNEWS: 7 ans de prison requis pour le faux Général Mathias Lebahy

L'affaire du faux général Joseph Mathias Lebahy, accusé d'usurpation de titre militaire en se présentant publiquement comme un haut gradé, a atteint un tournant décisif lorsqu'une peine de sept ans de prison et une amende de deux milliards FCFA ont été requises à son encontre. Cette situation soulève des préoccupations quant à la sécurité nationale et à l'intégrité des institutions militaires ivoiriennes, mettant en lumière les risques liés à de telles usurpations. Les réactions à ces réquisitions sont mitigées, certains appelant à une sévérité accrue tandis que d'autres y voient une opportunité pour le gouvernement de montrer sa fermeté face aux abus. En pleine période préélectorale, cette affaire a des implications politiques et pourrait avoir un impact durable sur l'image de l'armée ivoirienne, soulignant la nécessité d'une approche éthique et judiciaire équilibrée pour garantir la stabilité du pays.

Le 18 mars 2025, l’affaire du faux général a pris une tournure décisive lors d’une audience où le Procureur de la République a requis une peine de sept ans de prison ainsi qu’une amende de deux milliards FCFA à l’encontre de Joseph Mathias Lebahy. Ce dernier, époux de la première femme Général de l’Armée Ivoirienne, s’est présenté publiquement comme un général de corps d’armée depuis plus d’un an, suscitant des interrogations sur son statut et ses motivations.

Joseph Mathias Lebahy est accusé d’usurpation de titre militaire, une infraction grave qui remet en question non seulement son intégrité personnelle mais également celle des institutions militaires ivoiriennes. En se faisant passer pour un haut gradé, il aurait pu influencer des décisions importantes et tromper le public ainsi que les autorités. Son cas met en lumière les enjeux liés à la vérification des titres et à la sécurité nationale dans un pays encore marqué par des tensions politiques.

Confronté aux photos le montrant aux côtés de l’accusé, Ange Kessi explique avoir été mis en contact par l’artiste Ariel Sheney. « L’homme s’est présenté à lui en tenue marquée ONU et lui a parlé de la formation des jeunes Ivoiriens pour la paix », précise-t-il.

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« Qui ne connaît pas l’ONU, surtout après la crise en Côte d’Ivoire ? », s’est-il interrogé devant la cour. Le magistrat-militaire affirme avoir voulu « aider, comme il le fait régulièrement quand il est sollicité ».

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L’annonce des réquisitions du Procureur a été accueillie avec un mélange d’incrédulité et d’indignation au sein du corps militaire et parmi les citoyens. Les réactions varient entre ceux qui soutiennent une sévérité accrue contre l’usurpation de titres militaires et ceux qui voient dans cette affaire une opportunité pour le gouvernement d’afficher sa rigueur face aux abus.

Des voix s’élèvent également pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme une manœuvre politique visant à discréditer certaines personnalités ou groupes au sein des forces armées. Dans un contexte où la confiance envers les institutions est fragile, cette affaire pourrait avoir des répercussions durables sur l’image de l’armée ivoirienne.

Le verdict attendu

Le verdict final sera rendu le 25 mars 2025, date à laquelle tous les regards seront tournés vers le tribunal. Ce jugement pourrait établir un précédent concernant les sanctions applicables aux personnes reconnues coupables d’usurpation de titres au sein des forces armées.

Cette affaire survient dans un climat politique déjà tendu en Côte d’Ivoire, marqué par les préparatifs électoraux pour les présidentielles prévues en octobre 2025. Alors que différents partis politiques s’affrontent sur divers fronts

Les implications vont au-delà du simple cadre judiciaire; elles touchent à la légitimité et à la crédibilité des institutions militaires face aux défis contemporains auxquels fait face le pays.

L’affaire du faux général Joseph Mathias Lebahy soulève non seulement des questions juridiques mais aussi éthiques concernant l’intégrité au sein des forces armées en Côte d’Ivoire. À mesure que nous approchons du verdict prévu pour le 25 mars 2025, il est crucial que toutes les parties prenantes prennent conscience des enjeux sous-jacents afin que justice soit rendue tout en préservant la stabilité nationale.

Affaire FAUX GENERAL arrêté : Le Général de l'ONU, d'Ariel Sheney arrêté  pour escroquerie, usage de faux, trop de zone d'ombre, du flou dans  l'affaire - Le Continent Africain

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