APRNEWS: Il y a 24 ans, le Coup d’Etat en Côte d’Ivoire
Il y a 24 ans coup d'état installait la violence politique en Côte d'Ivoire ! Le Président BÉDIÉ faisait des révélations sur le coup d'état de 1999. Henri Konan Bédié, surnommé « HKB », né le 5 mai 1934 à Daoukro et mort le 1ᵉʳ août 2023 à Abidjan, est un homme d'État ivoirien. Il est président de la république de Côte d'Ivoire du 7 décembre 1993 au 24 décembre 1999.
Il y a 24 ans, la Côte d’Ivoire a été secouée par un coup d’état qui a profondément marqué son histoire politique. Le président BÉDIÉ avant son décès a fait des révélations sur les dessous de ce coup, mettant en lumière les acteurs civils et politiques impliqués dans cette tentative de renversement du pouvoir. Ces révélations soulignent l’impact durable de cet événement sur le pays et la nécessité de surmonter les divisions politiques pour avancer vers la réconciliation.
Les origines du coup d’état
Le coup d’état de 1999 en Côte d’Ivoire a été orchestré par le général ROBERT GUÉÏ, mais selon les déclarations du président BÉDIÉ, il était en réalité le résultat d’un complot impliquant des acteurs civils et politiques influents. Ces révélations soulignent la complexité des enjeux politiques qui ont conduit à cette tentative de prise de pouvoir.
« C’était un complot contre ma personne. Le général ROBERT GUÉÏ certes portait le chapeau, mais en réalité, il s’agissait d’un coup fomenté par des civils, par les chefs de file de partis politiques connus et qui s’étaient tournés vers le général GUÉÏ pour lui demander d’endosser l’opération. Le général GUÉÏ a cité les partis politiques pour qui le putsch a été fait. Donc je connais les auteurs véritables de ce coup, mais je ne peux pas dire qui ils sont !
Mais il s’agissait cependant de se débarrasser de ma personne….
Je n’ai pas tenu rigueur au général ROBERT GUÉÏ
Je lui ai pardonné à mon retour d’exil. En politique, il est nécessaire de pardonner beaucoup.
J’ai toujours dit que le temps est la mesure de toute chose. Il est heureux que beaucoup d’ivoiriens découvrent aujourd’hui, la réalité. Notre chef à tous, le père fondateur HOUPHOUËT BOIGNY, disait que la plus grande école était celle qui ne délivrait pas de diplômes, l’école de la vie. Elle enseigne comment vivre.
Oui, j’ai souffert du coup d’état de 1999 qui ne se justifiait pas. J’ai souffert de beaucoup d’humiliations, mais j’ai toujours fait confiance à mon créateur. Grâce à lui, j’ai pu surmonter tout ce qui m’a été fait, y compris par des personnes qui m’étaient très proches.
Pour l’amour de notre pays, nous devons apprendre à oublier les offenses, à nous pardonner, à nous réconcilier. Rien de solide ne peut se bâtir dans le désordre, dans la guerre.
Pourtant, ce coup d’état a fait un mal terrible à la Côte d’Ivoire.
Aujourd’hui encore, ce coup hante les ivoiriens. Les conséquences s’en font encore sentir. Plus de 20 ans après, le pays ne s’est toujours pas remis de cet événement.»
Les conséquences durables
Plus de 20 ans après le coup d’état, la Côte d’Ivoire ressent encore les séquelles de cet événement traumatisant. La violence politique qui a suivi a laissé des cicatrices profondes dans le tissu social du pays, entravant son développement et sa stabilité politique. La nécessité de réconciliation et de pardon est plus pressante que jamais pour surmonter ces divisions et construire un avenir meilleur pour tous les Ivoiriens.
Le pouvoir du pardon
Malgré les souffrances et les humiliations subies, le président BÉDIÉ souligne l’importance du pardon et de la réconciliation pour avancer. En politique, comme dans la vie, le pardon est essentiel pour dépasser les conflits et construire des ponts entre les différentes parties. En suivant l’exemple du président BÉDIÉ, les Ivoiriens peuvent tourner la page sur les violences du passé et se tourner vers un avenir de paix et d’unité.
Le coup d’état de 1999 en Côte d’Ivoire a laissé des cicatrices profondes dans le pays, mais les récentes révélations du président BÉDIÉ offrent un éclairage nouveau sur les dessous de cet événement tragique. En mettant en lumière les acteurs impliqués et en prônant le pardon et la réconciliation, le président BÉDIÉ ouvre la voie à un avenir de paix et d’unité pour la Côte d’Ivoire. Il est temps pour le pays de tourner la page sur son passé douloureux et de construire ensemble un avenir meilleur pour tous ses citoyens.
La rédaction