APRNEWS: « 34% en 2024, cependant le seuil de pauvreté est 22 000 FCFA par mois » Stan Zézé
Surnommé l'homme aux chaussettes rouges, il est actif sur les réseaux sociaux et considéré comme un modèle de réussite4. Après une carrière aux États-Unis, à la banque mondiale, dans le secteur de l'évaluation des risques, il retourne et s'installe en Afrique où il travaille pour le compte d'une multinationale5. En 2007, il décide de fonder Bloomfield Investment Corporation une agence de notation financière qui s'appuie sur un panier de devises locales pour évaluer les risques crédits des investisseurs auprès des entreprises. Il est auteur d'un ouvrage biographique où il exprime vouloir transmettre à la jeunesse les expériences tirées de son parcours. Il est régulièrement consulté par la presse pour donner son opinion sur l'actualité des affaires.
Stan Zeze, PDG de Bloomfield, analyse la pauvreté et le chômage en Côte d’Ivoire
Lors d’une récente déclaration, Stan Zeze, PDG de Bloomfield, a souligné une évolution notable du taux de pauvreté en Côte d’Ivoire, qui est passé de 54 % en 2011 à 34 % en 2024.
Bien que cette baisse puisse sembler encourageante, une réflexion plus approfondie s’impose.
Le seuil de pauvreté fixé à 22 000 FCFA par mois amène à considérer que ceux qui gagnent entre 23 000 et 75 000 FCA ne sont pas véritablement sortis de la précarité. Cette situation soulève des questions sur la définition même de la pauvreté dans le pays.
En ce qui concerne le chômage, Zeze évoque un taux de 2,6 %, qu’il juge peu pertinent.
En effet, cette statistique ne prend pas en compte la réalité du marché du travail, où le terme « chômeur » désigne souvent une personne sans occupation, et non pas uniquement celle sans emploi rémunéré. Dans un contexte où les filets sociaux sont quasi inexistants, il est rare de rencontrer des individus totalement inactifs.
Le véritable enjeu réside dans la précarité de l’emploi, qui atteint un alarmant 88 %.
Cela signifie que, bien que le taux de chômage semble bas, la majorité des travailleurs occupent des postes instables et mal rémunérés.
Il est crucial d’adresser ces défis pour améliorer réellement les conditions de vie en Côte d’Ivoire.
La rédaction