APRNEWS: Erdogan accusé de trahison par la Russie
La Syrie a basculé cette semaine avec la fuite précipitée de Bachar al-Assad vers Moscou, après une offensive fulgurante des forces rebelles sur Alep puis sur l’ensemble du territoire. Cette déroute du régime syrien, soutenu depuis des années par la Russie, marque un tournant majeur dans la géopolitique régionale. Vladimir Poutine perd non seulement un allié stratégique mais aussi des installations militaires cruciales : la base navale de Tartous et l’aérodrome de Hmeimim, véritables avant-postes russes en Méditerranée.
La Turquie pointée du doigt par Moscou
Au lendemain de ce bouleversement, les regards se tournent vers Ankara. Le soutien turc aux mouvements rebelles syriens soulève de vives tensions avec Moscou. Les services de renseignement russes soupçonnent le président Erdogan d’avoir orchestré la chute du régime syrien en donnant son aval à l’offensive. Une accusation renforcée par les déclarations du dirigeant turc pendant les combats, où il pressait Assad de trouver une « solution politique » – une posture interprétée comme un ultimatum à peine voilé.