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Côte d’Ivoire- Noix de cajou : La campagne 2018 lancée

Côte d’Ivoire- Noix de cajou : La campagne 2018 lancée
Samedi, 17 février 2018

Côte d’Ivoire- Noix de cajou : La campagne 2018 lancée

APRNEWS- La campagne 2018 de commercialisation de l’anacarde ou noix de cajou a été ouverte ce jeudi 15 février à Abidjan  par Monsieur Bamba Mamadou, le président du Conseil d’administration du conseil du coton et de l’anacarde.

Après un bref rappel du prix bord champ, fixé à 500 Fcfa/kg par le gouvernement, en conseil des ministres la veille, M. Bamba Mamadou a affirmé que tous les facteurs sont réunis pour que la campagne 2018 soit un succès.

Cette année, la pluviométrie est au rendez-vous et sur le marché international, la tendance est à la hausse, en tient-il pour preuve.
En effet, de 350 Fcfa le kilogramme en 2016, le prix est passé à 440 Fcfa/Kg en 2017, pour ensuite parvenir à 500 Fcfa/Kg cette année.

Le président de cet organe chargé de la régulation, du suivi et du développement des filières coton et anacarde, a tenu à rappeler que ‘’le prix bord champ est un prix plancher minimum en dessous-duquel aucune transaction commerciale n’est autorisée’’ avant de mettre en garde les acheteurs véreux, qui pourraient subir des sanctions allant jusqu’au retrait de leur agrément.

Les prévisions de cette campagne se chiffrent à 750 000 tonnes, ‘’une capacité largement à la portée de la Côte d’Ivoire’’ a indiqué à son tour, le Directeur général du conseil coton-anacarde, le docteur Adama Coulibaly. Pour atteindre cet objectif, le responsable de cette structure étatique, a indiqué mettre des mécanismes en place pour éviter que les produits soient vendus hors de nos frontières, notamment avec l’adoption d’un système de traçabilité des camions.

Il est revenu sur l’objectif du gouvernement qui est de transformer sur place les matières premières agricoles dont la noix de cajou. Pour la campagne précédente, a-t-il poursuivi, sur un objectif de 715 000 tonnes, 711 000 tonnes ont pu être comptabilisées, rapportant un peu plus de 510 milliards de fcfa aux producteurs.

Cultivé dans le nord du pays pour contrer l’avancer du désert, l’anacardier contribue aujourd'hui à lutter contre la pauvreté. Massogbé Touré Diabaté, patronne de la Société ivoirienne de traitement d’anacarde (Sita), affirmait il y a de cela quelques années: ''L’anacarde peut jouer dans le Nord un rôle identique à celui du cacao dans le reste du pays''. En moins de dix ans, la Côte d’ivoire est devenue le premier producteur mondial devant l’Inde.