APRNEWS- Koné Cheick Oumar s’est prononcé le 31 janvier 2018, sur la crise qui secoue le football ivoirien. Il a particulièrement abordé la question des états généraux du football proposé par Sidy Diallo, président de la Fif.

Selon lui, cette décision ne devrait pas être rejetée par le G42. Elle doit être plutôt saisie comme une bonne occasion car, dit-il, « Il y a un blocage. La FIF appelle aux états généraux alors que le G42 attend la table ronde de Zurich. Le G42 ne donne pas les moyens pour tenir l’Assemblée générale extraordinaire. En face, la FIF qui dit non à l’assemblée car les conditions ne sont pas réunies, invite à une discussion ».

Il insiste néanmoins sur le fait que le président de la Fif n’a jamais été favorable à une ouverture : «Sidy n’a jamais voulu de discussions. Si, pour une première, il ouvre la porte à la discussion, allons l’écouter. Seulement, posons les préalables », précisant par ailleurs que « le G42 peut muer ces états généraux en assemblée générale extraordinaire. Tout réside dans les préalables qui seront posés ».

Koné Cheick Oumar s’est dit victime de Sidy Diallo, « je ne retourne pas ma veste et dire que je soutiens Sidy Diallo. Non et non. Je suis le plus frustré du football ivoirien par la seule faute de Sidy qui règne en Empereur. Seulement, je suis légaliste. »

Bien qu’amer, Koneko a soutenu que la priorité aujourd’hui est de « sauver le football ivoirien ». Et pour y arriver il faut, selon lui, des présidents de clubs responsables. « Le football ivoirien n’a plus besoin de présidents indignes. Des gens qui changent de position pour 50 milles francs. Soyons courageux et dignes pour le combat. Soyons responsables de nos actes et assumons nos choix et positions », a tenu à préciser l’ex-Pca de l’Africa Sports d’Abidjan.

Notons qu’en 2013, la Fédération ivoirienne de football a interdit, à vie, Koné Cheick Oumar d’exercer toute activité liée au football.