APRNEWS- Le nouveau président du Congrès national africain (ANC), M. Cyril Ramaphosa,  n’entend pas céder une parcelle de pouvoir sur son combat contre la corruption. Il a tenu à le préciser sur les antennes de la BBC.

Le nouvel homme fort de l’ANC ne passera certainement pas par pertes et profits tous les faits de corruption dont est accusé le président Zuma.
" Nous avons l'Etat de droit dans notre pays et la population tient à ce que justice soit rendue sans peur, sans passe-droit, sans a priori", a souligné le président de l’Anc.

Sur la question de savoir si le président sud-africain pourrait bénéficier d’une grâce, Cyril Ramaphosa, n’a pas fait de mystère sur sa position : « Tout ce qui concerne le président Zuma devra suivre le cours normal de la justice (…) Le président n'a pas dit qu'il souhaitait une immunité pour les poursuites judiciaires », ajoutant : « il y a de nombreux chefs d'inculpation à l'étude, qui pourraient être retenus contre lui, il ne nous a pas demandé l'immunité ».

Notons  qu’en 2016, un rapport officiel avait mis en lumière l'implication de la famille Gupta, des hommes d'affaires d'origine indienne proches de M. Zuma, dans la gestion des affaires de l'Etat, de la nomination de ministres à l'attribution des contrats publics.